Bal d’automne

Bal d’automne

 

Le vent comme un traître râle, s’agite,  s’élance,

S’échappe à travers les faubourgs,

Embrasse avec ruse les bourgs

Et semble tout briser sur son passage.

 

Le long des faubourgs, la bruyère garnie de ses clochettes

Touffues d’un violet mât, en inflorescence,

Pavane gracieusement tandis que,  même les conifères

Frissonnent tout doucement et murmurent : « Quel vent ! ».

 

Des hauts … (Lire la suite)

Mots dits, mots lus à la bibliothèque jeunesse de Hêvié, Bénin

https://motsditsmotslus.com/event/mots-dits-mots-lus-a-la-bibliotheque-de-la-jeunesse-de-hevie/

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Atelier d’écriture créative à la Médiathèque du Lamentin, Martinique

Juillet 2022

Atelier d’écriture créative avec Euphrasie Calmont à la Médiathèque du Lamentin, Martinique.

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La grand-mère, cette femme éternelle

Présentation de La grand-mère, cette femme éternelle.

Cela se passe avec Carrefour des Cultures Africaines

le 11 Mars 2022

27 rue Jules Brunard

69007 Lyon

11 MARS 2022 de 16H00_Visio Lyon

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La grand-mère, cette femme éternelle au Carrefour des Cultures Africaines

le 11 Mars 2022 à 16h 30, heure de Paris

27 rue Jules BRUNARD

69007 LYON

C’est avec Carrefour des Cultures Africaines

https://carrefourculturesafricaines.org/2022/02/23/grand-mere-cette-femme-eternelle/

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Euphrasie Calmont dans le Concours de dessins 2021, entre les jeunes d’Orléans et de Parakou

Concours de dessins entre 125 jeunes d’Orléans et 80 jeunes de Parakou,

dans le cadre du partenariat Orléans-Parakou, 6è édition, 2021.

La semaine du partenariat va du 19 au 28 novembre 2021.

Voyez comme nos jeunes ont du talent!

La ville d’Orléans me nomme marraine.

Gratitude!

La République du Centre parle de nos jeunes.

La République du … (Lire la suite)

Les contractions de Mère Martinique

 

Je marchais et je ne pensais à rien de spécial,

Je marchais, mais je devais être en train de prier.

Je marchais et je ne pensais à rien de spécial,

Puis soudain, levant les yeux sur ma droite,

Je vis le ciel, d’un côté assombri et de l’autre assez clair.

De la partie claire, s’échappa de je ne sus quel point précis,

Un flambeau volant qui s’enfonça dans la masse assombrie.

 

Oh ! Une lampe allumée dans la nuit noire, me dis-je.

Mais, que se passe-t-il ? Que cela veut-il signifier ?

Il devait être cinq heures quinze minutes.

 

A quinze heures, à quinze heures quatre ou cinq minutes,

Martinique, ma belle Martinique,

Tu rentras dans une nouvelle phase de ta vie.

Tes contractions de la veille ne nous avaient pas inquiétés.

 

A quinze heures, à quinze heures quatre ou cinq minutes,

C’était le jeudi 29 Novembre 2007,

Lorsque tes enfants te virent baisser la tête, la relever,

Basculer la tête à droite et à gauche,

Puis recommencer encore et encore

Et, n’en pouvant plus, te tordre de douleur,

Oui, belle maman Martinique,

Nous, tes enfants ne savions plus quoi dire, ni quoi faire.

 

Oui, belle maman Martinique, Toi si radieuse,

Radieuse malgré Amiral Robert, malgré mai 1902,

Malgré Edith, Hugo, Lenning, Dean et autres acolytes de même acabit,

Jamais, nous ne t’avions vue en pleines contractions.

Oui, nos aïeux t’avaient vue sous d’autres aspects moroses,

Mais toujours tu t’étais redressée vigoureuse, nous avaient-ils dit.

Et c’était vrai. Autrement, nous n’aurions pas eu la chance de te connaître.

Jamais, nous ne t’avions vue en pleines contractions.

De quoi as-tu accouché ?

 

Ne nous laisse pas dans l’incertitude.

Tes enfants te regardent, surveillent tes moindres mouvements,

Mais ne savent comment te soulager.

Ne les laisse pas dans l’incertitude.

Rassure-les, rassure-les, rassure les vite.

 

Oh oui ! Pour avoir accouché d’une magnitude de 7.4,

Rassure-les, rassure-les, rassure-les vite.

 

Paru dans le France – Antilles du 18 Décembre 2007