La communion
Mon filleul était transformé.
Je le voyais différent.
Comment vous le dire ?
Il était léger, riant
Et pourtant sérieux.
Je lisais de la gravité
Dans chaque geste qu’il faisait ;
Et tous les autres enfants
Etaient presque pareils.
Ils écoutaient l’homélie,
De tout leur cœur,
Chantaient de tout leur cœur.
Dieu lui-même était là !
Et le prêtre de Picauville,
Les pères, les mères,
Les parrains et marraines,
Tous étaient heureux,
Et ça se voyait.
Je lisais de la fierté comme
Un air de mission accomplie,
Sur tous ces visages.
Ô ! Que c’était beau !
Et ça se voyait en communion.
2 février 2008 
Poème 
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