Chemins de vie, Chemins d’amour
Chemins de vie, Chemins d’amour : Résumé
L’horizon est si spacieux, le monde aussi. Alors, l’auteur se sent si petit pour parler seul ou encore de lui seul. Il a eu besoin de dépasser son discours intérieur, d’aller vers les autres pour mieux se sentir. Il se faufile dans l’autre, pour mieux le comprendre, l’apprécier ; l’autre s’incarne en lui et il peut mieux le traduire en mots, le mettre en discours. Par ricochet, il est l’autre et l’autre est lui, et tous deux jouent à cache-cache ou à visage découvert.
Le « je », le « tu », et le « ils » sont visités de part en part, se mettent côte à côte, se mêlent, se dévoilent et forment gaîment la société.
Le monde devient un théâtre dans lequel, le « je », le « tu », et le « ils » jouent des comédies pour que ce théâtre ne présente pas exclusivement des tragédies.
Les poèmes qui en découlent, ramènent à nos yeux et à notre entendement, le côté sérieux, futile, insolite ou éphémère de certains de nos actes et aussi la grandeur des merveilles de la nature. Ils chantent la vie et l’amour. Quel que soit notre humeur, l’humour semé par-ci par-là, nous met une étincelle de joie au cœur.
Ces textes pareils à de petits tableaux peints, sont à l’image d’un voyage dans l’être, dans la nature, dans des terres lointaines, dans le temps: le voyage de la vie dans le mystère de la vie. Ils ne jugent pas, ne détruisent pas. Ils traduisent l’intimité de l’âme et le charme de la nature: ces ingrédients liés qui confortent le charme de notre vie.
Ici, les mots, le lyrisme, la structure ou la mise en scène, tout est mouvement, partant parfois, quasiment de rien, de choses banales et quotidiennes ou encore de sujets graves, mis en mots simples, en prose légère et toujours dynamique, comme l’enchaînement d’une entrée et sortie de scène, semblable aussi à la vie elle-même, de la naissance à la mort.
Au-delà de chaque chose, il est vu quelque chose d’idéal, de plus intime à la chose vue, qui dépasse la chose elle-même, comme un aspect qui tient du merveilleux que l’auteur capte et voudrait faire saisir au lecteur.
La fantaisie de l’humour y apporte la gaîté. Jamais l’ironie ne s’y cache.
Sont ainsi enchevêtrés passé, présent, avenir, bonheur, joie, tristesse, amour, désespoir, illusion, désillusion, justice, équité, rumeur, indignation, détresse, naissance, mort, croyance, et joyeuse espérance.
Quelques exemples de titres liés aux thèmes :
- Temps passé, présent et futur, ou temps en terme de saison : « Quand sonne l’heure », « Le temps m’appartiendrait-il ? », « Le temps », « Le temps qui passe », L’instant », « L’aurore », « Le lever du jour », « Le futur » « Bal d’automne », « Ce soir d’automne », « Le printemps ».
- Bonheur : « Bonheur senteur florale », « Le bonheur ».
- Joie : « Sur dame pelée », « Les petites joies ».
- Tristesse : « Tristement ».
- Amour : « Aca, mon amour », « Les mariés ».
- Justice, équité : « Je suis la justice ».
- Désillusion, indignation, détresse : « L’alchimie de la douleur ».
- Illusion, rumeur : « Mon ami Mento ».
- Naissance : « Un enfant », « Instant de vie ».
- Mort : « Mourir pour les autres ».
- Croyance : « Mon dieu ».
- Joyeuse espérance : « L’hibiscus », « La nuit » « le flambeau de paix », « La couronne d’or ».
Est-ce la vie d’une personne ? Non ! C’est une tranche de vie de « je », de « tu », et de « il ». Une histoire de destinée de l’un qui fait aussi celle de l’autre. C’est ce qui fait que chacun s’y reconnaîtra, sourira et y prendra plaisir.