« Les revers de l’amour », extrait 2
« …Et au Palais LONGCHAMP,
LAMARTINE et MISTRAL se regardent
face à face comme pour discuter
de leur époque et la comparer à la
nôtre.
“Est-ce que les plaisirs d’antan
sont les mêmes que ceux du temps
présents “ lancerait le premier plus
âgé, au second, en jetant un regard
narquois aux enfants dans cette grande cour
du Palais LONGCHAMP avant de fixer MISTRAL
pour attendre sa réponse.
“Oh que si ! Entendrait-on MISTRAL
dire, les vrais plaisirs sont ceux que la
nature nous offre, ces pelouses, ces fleurs et
arbustes à admirer, ces chevaux, ces carrosses
nous en profitions bien de notre temps.
Tout le reste n’est que servitude. Mais,
vois-tu, ceux qui ne sont pas dupes de
cette servitude – puisqu’il faut bien
suivre le progrès et vivre avec son temps –
viennent ici se ressourcer près de la nature et
sont là. Ils sont là, comme nous allions prendre plaisir à
nos fêtes foraines, aux farandoles avec nos
fifres et tambourins, à la cueillette des fruits
dans la forêt, à nos courses folles dans les
ruelles, à l’écoute oisive des bruits stridents des
cigales mâles en été. »