Bonne Année 2012
Emma ou la rage de vivre vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année, une excellente année 2012 et vous annonce la parution fin janvier 2012 de:
« Les revers de l’amour ».
LES REVERS DE L’AMOUR
Résumé :
Julien et Sabine vivent en Avignon. Ils ont un métier à leur goût. Ils s’aiment, vivent ensemble et viennent d’avoir un enfant. Ils semblent heureux.
Sabine mène une intrigue déchirante et devient un personnage odieux, déroutant dans ses réactions. Elle en vient à déclarer que Marc-Alain, cet enfant que Julien aide à grandir et qui fait la joie de M. et Mme Costa, ses parents, de Mme Vieyra, la mère de Sabine, puis de Julien lui-même, n’est que le fils de Charles, un collègue de travail.
Pourquoi donc n’a-t-elle pas osé le faire savoir avant la naissance de l’enfant ?
Par ailleurs, Sabine, aime-t-elle Charles ? Rien n’est moins sûr. Charles eut à désamorcer un plan de marketing important présenté par Sabine lors d’une réunion de travail. Dans ses multiples tribulations, il dit au directeur général, Mr Bonnard, que Sabine a fait perdre à l’entreprise un marché à Istanbul, qui aurait pu sauver leur entreprise à la recherche d’ouverture à l’export. Il organise aussi une agression envers Sabine.
Pourtant Sabine quitte Julien qu’elle aime pour rejoindre Charles dont elle croit avoir l’amour. Elle mettra du temps, mais elle finira par voir que les propos de Charles sont d’une légèreté désobligeante. Le paradoxe dans l’âme grandiloquente de Charles arrive à son paroxysme et Sabine y verra au grand jour, une inconstance avérée.
Entre-temps, Julien, accablé, désespéré, sombre dans la dépression. Son état de santé ébranle et inquiète les parents de telle sorte que la propre mère de Sabine s’allie à Mr et Mme Costa pour faire procéder à un test ADN et découvrir la vraie paternité.
On apprend que Mme Vieyra n’aime pas Charles qui serait, d’après Sabine, le vrai père de Marc-Alain. Elle le juge incapable d’incarner les valeurs d’un père.
Comment sortir de ce dilemme ? C’est là, l’art de cet ouvrage.
Avec une habilité subtile entre les mots, la poésie, la rigueur et la structure des scènes, la relation humaine est mise à nu. Qu’est-ce donc que l’homme ? Comment fonctionne-t-il ? Oui, comment fonctionne-t-il avec lui-même et dans le système social ?
Nous sommes face aux contradictions humaines. Si l’être est libre, jusqu’à quel degré l’est-il ? Où commence la liberté de l’un par rapport à celle d’autrui ?
Ainsi, nous retrouvons-nous face à Charles, libre de toute morale, un mégalomane, un indomptable manipulateur, un carriériste, prêt à tout pour avancer, incapable de se freiner ! Il a la faculté d’entraîner les uns dans son sillage comme Jacques et son soi-disant père, les deux agresseurs, les autres, ceux qui ne sont pas dupes comme Mr Perrier, le directeur commercial et Claude, l’ami de toujours qui lui réplique: « Ça va t’éclater dans la main un de ces matins, banane ! », et d’autres enfin comme Sabine, qui, sans un sursaut de lucidité auraient été intégralement pris en otage. Sabine le dit si bien dans le dernier chapitre :
– « J’étais donc la seule à imaginer une issue contraire », comprit-elle.
Julien regarda Sabine, sans mot dire.
Sabine intériorisa la situation. Tristement, s’élevant contre Charles, contre elle-même et probablement contre tout le système social, elle s’écria :
– « Oh ! Quel revers ! Tout un roman… ! Les revers de l’amour, on l’intitulerait. Dire que j’aurais pu passer à côté de l’amour de Julien, le vrai amour! ».
Pendant que Sabine se rendait enfin compte de cet état des faits, Charles qui se réclamait le père de Marc-Alain, ayant pris connaissance du test ADN confirmant Julien dans sa paternité, s’en était déjà allé :
« Charles accueillit la nouvelle comme une brise qui passa au-dessus de sa tête, l’effleurant par temps de grosse chaleur. Qu’avait-il à se mettre un enfant entre les pattes ? L’air hagard un instant, il se frotta les mains, puis reprit son souffle. Aucun mot ne put sortir de sa bouche. Le voici, libéré, pour retourner à la chasse. »
On s’aperçoit que Julien aimait sans faille Sabine, quels que soient les aléas. Mme Vieyra vient s’allier au couple Costa malgré ou contre sa fille en vue de dénouer l’imbroglio pour le bien de celle-là même. Elle se positionne comme salvatrice. Jusqu’où doit aller sa propre liberté ? A partir d’où commence la liberté de sa fille, Sabine ?
Anna, la collègue, chef de publicité, avertit Sabine des mensonges inventés et colportés par Charles au directeur général sur le compte de Sabine.
Mr Perrier reste loyal et fidèle à sa conscience, en innocentant Sabine devant Mr Bonnard, le directeur général.
Julien est imperturbable dans le sérieux avec sa conscience. Il a le respect de la parole donnée, allant jusqu’à la dépression pour l’amour donné à Sabine.
Mr Carl Quist, le gynécologue qui mit Marc-Alain au monde, reste sympathique, prévenant et propose ses services en cas de difficultés futures.
Mr et Mme Costa, charmants et généreux offrent une villa à la naissance de Marc-Alain et vont et viennent entre Marseille où ils habitent et Avignon jusqu’à ce que Julien recouvre la santé.
Bertrand, l’ami fidèle invite Julien au restaurant « Citron Vert » et lui conseille de suivre un traitement par un psy.
Maître Gabrielo, l’avocat est dévoué et le juge efficace. On n’oubliera pas les conseils de Rébecca et de Linda, respectivement, l’amie d’enfance et la grande sœur de Sabine.
Chaque personnage agit de telle sorte que l’acte posé reste soit contraire, soit inattendu, soit bienvenu. Il est difficile de résumer pareil ouvrage car chacun y trouvera ses interprétations en fonction de ses représentations. Il est un mélange des caractères du genre humain.
Le tout nous rend compte de la complexité de la relation humaine. On voit chez les uns une grande dichotomie, chez les autres une conscience aiguë et chez d’autres encore de la légèreté ; et parfois, le tout dans un seul être. Où commence la frivolité ou la désinvolture ? Où est le sérieux de la conscience? Comment l’être humain conjugue-t-il ces deux pôles ?
Ces vérités sont aussi anciennes que le monde. Elles sont d’actualité et dureront tant qu’existera l’être. Aussi pourra-t-on probablement dire, sans trop se tromper que cet ouvrage restera d’actualité.